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Nuit cubaine

Voyage à la Havane en mars 2019. Déambulation nocturne depuis l’hôtel Parque Central jusqu’à la Bodeguita del Medio dans la vieille ville. Ce bar-restaurant mythique doit sa notoriété aux célébrités qui ont arpenté ces couloirs sombres dont Ernest Hemingway qui venait y noyer ses états d’âme dans les vapeurs de mojito. Décoré de tableaux, de vieilles photos et d’autographes, ce temple de la musique cubaine, nous plonge un instant dans l’atmosphère des années 40 et 50, à l’époque où la ville attirait comme des papillons, les mafieux, les espions et les stars du monde entier, dans son feu de luxe et de débauche.

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Le trésor des pirates

Le sud de la Martinique en mai 2018, à travers ces images réalisées à Sainte-Luce et en face du Diamant. Haut de 175 mètres, le rocher trône en pleine mer, au large de l’île dans le canal de Sainte-Lucie. Cet îlot basaltique, témoin de l’activité volcanique de la région, doit son nom à sa forme de pierre précieuse biseautée dont les facettes changent de couleur selon les heures de la journée. Jadis repère de pirates, il joua un rôle important durant les guerres napoléoniennes. Le Diamant occupait une position stratégique permettant de contrôler la navigation entre la Martinique et l’île voisine de Sainte-Lucie. En janvier 1804, les anglais s’en emparèrent et en firent leur «navire de guerre» pendant près de 17 mois avant de se rendre le 2 juin 1805 à cours d’eau et de nourriture.

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Casablanca

Casablanca, une ville hissée au rang de mythe par le film de Michael Curtiz avec Ingrid Bergman et Humphrey Bogart et qui symbolise l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Les cinéphiles se souviennent de l’histoire, les autres du visage tendre et nostalgique de l’actrice, que la photographie en clair-obscur d’Arthur Edeson éclaire d’une lumière sombre et brillante. En réalité le film a été presque entièrement tourné dans les studios de la Warner et la ville y tient un rôle cinématographique quasi inexistant. Aujourd’hui, le Casablanca de mon enfance est une mégapole bouillonnante, traversée d’embouteillages et en proie au bruit incessant des klaxons. Mais à la nuit tombée, sur le port, dans la sqala ou les venelles du quartier des Habous, un charme indéfinissable opère. Le chant du muezzin arrête le temps et la ville dessine encore dans la nuit brillante, le visage tendre et nostalgique d’Ingrid Bergman.